mardi 27 août 2013

Le DBL au féminin

Pourquoi le DBL Ball? En fait, je dirais plutôt pourquoi pas? 

J'ai essayé le DBL Ball plus ou moins pour les bonnes raisons, il y a déjà 4 ans. À ce moment, j'y allais surtout pour rencontrer un garçon sur qui j'avais eu un "kick" quelques jours plus tôt. Finalement, je suis bel et bien tomber amoureuse du dit garçon, mais aussi de son sport! Que dire... Étant initialement une joueuse de soccer et de basket, me voilà comblée : le parfait mélange des deux sports. Pouvoir monter le ballon en dribblant, et le botter avec mes pieds quand bon me semble!! 

La beauté du DBL Ball, c'est entre autres qu'il s'agit d'un sport mixte. Et contrairement à ce qu'on pourrait en penser, lors d'une partie, nous, les joueuses au féminin, avons le ballon autant que les garçons. Le jeu est intense, les bousculades sont présentes, ça c'est certain, mais sommes toutes, les filles demeurent selon moi un atout. Alors que la majorité des joueuses de DBL se dévoilent avec des habiletés assez impressionnantes pour défendre les buts, à l'attaque, nous voilà sous-estimées. Les gars préfèrent surveiller en double les "gros joueurs" plutôt que de surveiller "la fille". Tant pis, parce que "la fille" aura la chance de marquer le but gagnant ;) Bref, de mon côté, lorsqu'on me demande si je fais du sport, et quel est ''mon sport'', je réponds fièrement le DBL Ball. 

Véronique Maheux et Marie-Michèle Levesque, mes deux fidèles adversaires féminines de DBL Ball ! Photo prise par Olivier La Haye, lors des parties libres en mars 2013. 

lundi 5 août 2013

Pourquoi j'aime faire pleurer les enfants

Dans la vie comme dans son travail, on cherche toujours à recevoir l'approbation. À l'école, l'enseignant nous met une petite étoile sur notre copie pour montrer que notre travail vaut quelque chose.

Au travail, c'est la même chose, mais un peu différent. "Un beau travail" du patron, ou un beau sourire de la jolie cliente peuvent faire notre journée.

Pour ma part, ce qui fait ma journée, c'est de voir des enfants pleurer. Je m'explique.

Comme vous le savez peut-être, je suis l'inventeur du DBL Ball et pour me financer et aussi avancer la cause du DBL Ball, je me déplace d'écoles en écoles et dans les terrains de jeu l'été pour faire jouer les prochains grands joueurs de DBL Ball.

Lors de la séance, mes petits joueurs apprennent les règlements et se pratiquent avec des ateliers que je n'hésite pas à rendre compétitif, car 
  1. On fait du sport et dans le sport, il y a des gagnants et perdants.
  2. Je suis quelqu'un de compétitif et je ne peux rien entamer sans avoir une compétition.
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Je prends une petite pause parenthèse pour vous écrire un peu sur la situation de la compétition dans les écoles: la compétition est mal vue. Divisant les meilleurs des pas bons et laissant la place à la méchante intimidation. Tout ce que je viens de dire dans la dernière phrase se retrouve dans le sport:

  1. À la fin de la partie, il y a un gagnant et un perdant.
  2. Des équipes qui font un cri d'équipe, qui revêt un bel uniforme, qui fait du bruit lors d'un point, c'est intimidant!
Fin de la parenthèse.
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Vers la fin de l'atelier, lorsque j'ai initié tous mes petits joueurs, je les lance dans l'affreux de la compétition. Avant de commencer, je mets les bases, question de rendre le parcours un minimum pédagogique. Je dis à peu près ces phrases-là:

"Vous êtes peut-être 10 équipes et une centaine de participants aujourd'hui, mais sachez qu'il n'y aura un seul gagnant. 10 personnes sur 100. 1 chance sur 10 de soulever la Coupe. Commencez aujourd'hui à apprécier la défaite, pour devenir un champion.

Oui, quand on commence la partie, on veut gagner. Je sais que vous n'êtes pas tous là pour participer et jouer pour vous amuser, mais pour gagner.

Avant de commencer, vous êtes prêt à gagner à quel prix? Au prix d'une chicane? Au prix d'une blessure? Au prix d'une amitié? Au prix de votre crédibilité et votre intégrité? Si vous réussissez à soulever la Coupe à la fin de la journée et qu'il n'y a plus personne pour vous applaudir, est-ce que vous êtes des champions?

Les vrais champions sont ceux que l'on aime jouer contre, car il nous donne un défi et nous respecte comme adversaire. Ils sont honnêtes dans leur démarche. Ils reconnaissent le talent après une défaite. Ils soulignent l'effort qui a été mis pour jouer sur le terrain. Ceux-ci seront les vrais champions à la fin de la journée."

Le tournoi commence. Tout le monde a sa chance. Certaines équipes veulent, mais il manque du talent. Certaine équipe ont le talent, mais ne veulent pas. Les parties déroulent jusqu'à ce qu'il ne reste plus que deux équipes et le scénario assez classique se présente.

L'équipe super compétitive qui n'a jamais connu la défaite affronte l'équipe sympathique qui a perdu dans la ronde préliminaire.

L'équipe qui a le plus travaillé son caractère sort gagnante de la finale. L'équipe qui a appris à perdre, revenir de l'arrière, se serrer les coudes et s'encourager gagne, habituellement.

Félicitant les champions, je passe voir les perdants, car ce sont eux qui ont le plus à gagner de l'aventure.

Un enfant pleure accoté sur le but. Les yeux pleins d'eau. Comme s'il avait perdu la médaille d'or ultime de la finale mondiale du monde entier dentier et que la peine de mort l'attend, rien de moins.

Il y a plusieurs genres de pleurs à la fin de la partie.

Ceux qui pleurent parce que même s'ils ont tout donné ce n'était pas suffisant, ce qui est vraiment douloureux pour l'orgueil.
Ceux qui pleurent parce que c'était la seule et unique fois qu'il avait la possibilité de gagner et de perdre ce moment vraiment unique les attristent.
Ceux qui pleurent, car ils se voient victime dans leur défaite.

Pas besoin de dire, que les derniers sont mes préférés et terme d'apprentissage. Accusant l'arbitrage, la tricherie de l'autre équipe, ils sont incapables de s'avouer vaincus par meilleur que soi.

C'est à ce moment que je les accoste et leur rappelle mes propos de début de tournoi.

Ce moment, est le plus beau merci de mon métier. Oui, on considère assez mon sport pour y mettre tellement d'énergie que l'on y tient à coeur au point de pleurer. Mais c'est surtout, le fait que peut-être aujourd'hui, je vais avoir changé quelque chose chez quelqu'un.

J'adore faire pleurer les enfants.

Non je n'ai pas d'enfants qui pleurent. Mais voici les gagnants du Tournoi de Québec en Automne 2012 dernier.

jeudi 1 août 2013

Un jeu d'équipe!


Des joueurs expérimentés, des athlètes développés ou des dbleurs capables de marquer de n'importe quelles manières, ce n'est pas rare d'en voir de nos jours au DBL Ball. 

Par contre, ce qui est moins évident et ce que je suis fier en tant qu'ancien capitaine et joueur ambassadeur des Burn, c'est de trouver un ensemble de joueurs formant une équipe. 

Nous n'étions pas tous des athlètes à notre première saison dans la ligue, loin de là. Notre objectif était de faire une activité commune dans notre groupe d'amis ce qui a fonctionné. Dès que nous avons trouvé nos joueurs réguliers, nous étions en mesure d'être compétitif face aux équipes et autres joueurs qui avaient des années d'expériences. Lors de notre deuxième saison, nous avons pratiquement gagné toutes les parties. 

Pourquoi donc? Ce n'était pas vraiment l'ajout de nouveaux joueurs plus en forme qui en était la cause. Pas non plus nos camisoles qui nous donnaient un air menaçant. Pas le fait d'être une équipe mixte quand certaines autres n'étaient composées que d'hommes.

La raison était notre jeu d'équipe!

Nous avions du plaisir à jouer ensemble, d'être à l'aise les uns avec les autres. De savoir faire confiance à ses coéquipiers. Chacun avait sa position et par rapport à l'équipe adverse, notre système de jeu s'adaptait. Certains joueurs n'étaient pas souvent sur la feuille de pointage, faisant parti des statistiques impressionnantes, mais ils faisaient un écran mobile lorsque nécessaire, un espace dans le but adverse pour marquer ou un arrêt clef au bon moment! 

L'important dans le DBL Ball et les autres sports collectifs, c'est de jouer en équipe. C'est cinq contre cinq sur le jeu et non pas cinq contre un+un+un+un+un (comme nous avons déjà vu auparavant). 

La cohésion d'équipe, le plaisir de jouer ensemble, les objectifs communs et bien d'autres aspects, forment un jeu d'équipe solide menant à l'accomplissement et la victoire!

Samuel Ouellet



2ieme position des Burn lors du championnat régional sénior de Québec en 2013.